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Les aventures d'un chat noir

31 janvier 2012

New York - 8ème partie : Départ (le vrai !)

Après avoir averti nos boulots respectifs que nous étions bloquées (difficile de nous croire étant donné que tous les vols pour la France fonctionnent sans problème), nous voici donc avec un jour de sursis, que nous passons à marcher de Central Park jusqu'à Wall Street, soit les 3/4 de Manhattan à pied !

Puis nous repartons -après un dernier smoothie- pour l'aéroport. On est presque surprises de constater que l'avion est bien annoncé.Dans la file d’attente, un gros sac abandonné. Les gens se regardent en se demandant qui donnera l’alerte. L'espace d'un instant, je vois l'aéroport fermé et notre vol annulé mais finalement, au bout de 10 minutes, il disparaît.

Arrivées au guichet, personne de l’autre côté. Les quelques personnes chargées de l’enregistrement passent derrière, côté passager et aident les gens à s’enregistrer eux-même sur les ordinateurs car le système est en panne. Pour nous, il n’y a personne alors on s’enregistre nous-mêmes. Arrivées au poids des bagages, Marie me dit « On les pèse ? » Je réponds : « Ils n’avaient qu’à être là. On dit que ça fait moins de 25 kilos et basta. » (avec le shopping fait pendant la semaine, ça m'arrange qu'il n'y ait pas de pèse...)
Et comme le tapis automatique des bagages est lui aussi en panne, les bagages sont chargées manuellement.

Après un vol de nuit où je n'ai pas fermé l'oeil, nous arrivons à l'aéroport de Genève à 7h30 (1h30 à l'heure américaine) et je file directement au boulot histoire d'éviter les effets du décalage horaire, buvant café sur café !

Et voici pour New York !

Le prochain vous intéresse t-il ?

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27 janvier 2012

New York : 7ème partie : 1er (faux) départ (Retour du Chat Noir)

Dimanche, jour du départ, on décide de se faire un bon brunch accompagné d'un smoothie histoire de profiter jusqu'au bout (on a tellement profité d'ailleurs qu'on est restées couchées dans l'herbe sans pouvoir bouger tellement on a le ventre gonflé).

C'est là que Marie sort 2 répliques majestueuses : "Columbus Avenus... Cette rue, je la reverrai prochainement je pense."
"C'est bizarre, pendant ce voyage, il ne nous est rien arrivé !"
Et j'enchaîne par : "Imagine, s'il nous restait quelques jours de plus, qu-est ce que tu ferais qu'on a pas eu le temps de faire ?"
Mais comme le volcan islandais avait déjà sévi et qu'on était parties après la vague d'avions annulés à cause des cendres, nous partons sereines.

La poisse commence dans le métro. On doit sortir à "Penn Statio

n", station que je connais déjà. Assises dans le métro, moi le plus proche de la porte, on arrive à la station "Pennsylvania station", Marie me dit : - C'est là !
- Comment ça ? Mais tu m'as dit Penn Station..
- Oui mais c'est la même chose ! Dépêche-toi on va rester coincées dedans.
Le temps que je réfléchisse et que je me décide à sortir, Marie sur les talons, ça a pris du temps.. Et les portes se referment au moment où Marie sort du métro. Elle réussit à s'engouffrer à l'extérieur, mais pas la valise qui elle, reste coincée dans les portes.
Elle tient sa valise, j'essaie de rouvrir la porte. Et là je me dis : "si on lâche la valise, on est vraiment mal barrées.." Je vois déjà la valise au terminus, nous à choper un métro derrière en espérant que personne n'avertisse le métro pour colis suspect et avec tout ça, avion raté. Heureusement, les portes se rouvrent et Marie récupère sa valise.

On prend ensuite le train, et on arrive à l'aéroport. Là, la file normale d'enregistrement et une autre file vers laquelle Marie se dirige pour voir les écrans. Je lui dis : "Tu vas où ? ça doit être la file des gens qui attendent le taxi ici"
Elle revient au bout d'une minute, livide,  et me dit : - L'avion est annulé
- Tu plaisantes ??
- J'aimerais bien, je t'assure..
Persuadée qu'elle me fait marcher, je vais voir le panneau d'affichage et dois bien me rendre à l'évidence : on est bel et bien bloquées ici !! On va voir une nana de l'aéroport qui nous dit : - C'est le volcan !
- Mais je croyais qu'il ne crachait plus en Europe celui-là
- Oui mais en Angleterre, Ecosse et Irlande. Et notre avion a bien entendu une escale à Londres avant d'arriver à Genève ! Sur le panneau d'affichage, sur les 80 vols, 7 seulement annulés (en rouge) : dont le nôtre !! Tous les vols pour Genève et Paris circulent bien entendu correctement, eux...

 

Nous voilà donc la file, attendant de savoir à quelle sauce on va être mangées, tandis que Marie me dit que sa soeur qui était çà NY il y a 3 semaines a été coincée à cause du volcan une semaine entière. Des gens revenant du guichet d'échange de vols annoncent le verdict : "pas de départ avant 4 jours"
Bizarrement, les gens dans la file sont étonnamment calmes, peut-être le flegme anglais. Puisque bien sûr, dans la queue, il n'y a que des anglais. Nous sommes les seules françaises à nous retrouver coincées ici pour rentrer en France où tous les vols atterrissent sans problème !
Marie commence à baliser pour le taf. Moi ça me fait plutôt rire de rester qqs jours de plus ici, surtout que les conditions sont idéales pour nous puisqu'on a un hébergement.
Un mec dans la file nous dit : "C'est dingue quand même. Un de mes amis qui prenait un vol pour Londres il y a 2h a pu décoller sans problème !"
La situation ne m'étonne même pas. Je dis à Marie : "Ecoute en général, ça se termine quand même bien mes poisses, alors ne stressons pas, peut-être qu'ils vont nous filer un vol direct pour Genève au lieu de cette escale à Londres de 7h !"
On ne se laisse pas abattre pendant les heures de file, et on sort un paquet de mikado, continuant sur notre lancée de manger à toute heure.
Quand notre tour arrive enfin, le mec nous dit : « J’ai un vol demain à 12h avec une escale à Washington. »
- Marie : On rentre ?
- Moi (déçue qu’il y ait un vol si vite, avec nouvelle escale, et pas très motivée à l’idée de dormir à l’aéroport bien qu’on connaisse déjà) : Et en vol direct, il n’y en a pas ?
- Le mec : oui c’est vrai que Washington en fait, l’escale dure 1h30 et il y a un changement de terminal, donc risque de louper le 2ème avion
- Moi : ben on ne prend pas le risque !!
- le mec : Sinon, il y a un vol direct pour Genève mercredi 18h
- Moi : Vous n'auriez pas un vol dans quelques semaines ? Parfait !!

 

21 janvier 2012

New York - 6ème partie : de quartier en quartier...Little Italy, Broadway, West Village, Brooklyn

Little Italy :

Le Flatiron :

Leur arc de triomphe :

Les écureuils, que je passais des heures à photographier :

West Village :

Port de NY :

Broadway et ses comédies musicales

Et le must, que peu de personnes doivent avoir le temps de voir pendant un voyage à NY : Coney Island, et la MER !!!

Brooklyn :

Et le top du top qu'il faut absolument faire avec un peu de temps : voir Manhattan à la tombée de la nuit...

 

18 janvier 2012

New York - 5ème partie : Central Park, ONU

Notre 1ère expérience dans un parc a failli se finir chez les flics...
Avant d'aller se poser un moment profiter du soleil, on a voulu s'acheter une bière. Le marchand ne vendait pas d'alcool et comme il n'y avait pas de supermarché à proximité, on a décidé de remettre les bières à plus tard et de se rabattre sur de l'eau.
Le soir, quand on a raconté notre journée à la personne nous hébergeant, elle nous a dit : "Heureusement que vous n'avez pas trouvé de bières : c'est formellement interdit de boire de l'alcool dans les espaces publics autres que bars ! C'est le meilleur moyen de finir chez les flics ! Même en achetant de l'alcool pour le boire chez soi, il faut mettre les bouteilles dans des sacs où on ne voit pas à l'intérieur pour les transporter dans la rue."
Après l'accident du ferry et l'évacuation de Time Square, on a frôlé le commissariat !

Autre parc très sympa : Bryant Parc, où on a fait une halte sushis.

Tellement agréable cette pause dej, qu'on y reviendra dans les derniers jours.
Sauf que là, on s'était donné rendez-vous avec Marie pour cause de programmes différents (Parc pour elle, shopping pour moi). Comme je m'étais mise dans la tête de remanger les mêmes sushis que la dernière fois, je suis allée retourner les acheter au centre commercial sous le Top of the Rock. Mais je me suis planté de building, puis de rues, puis mal évalué les distances. Résultat,
quand je suis arrivée, Marie m'attendait depuis quasi une heure. Et aucun moyen de la prévenir puisque mon téléphone ne marchait pas à NY.
Et pour couronner le tout, quand j'ai ouvert mon sachet de sauce au soja, ça a giclé partout et notamment recouvert le pantalon blanc de Marie...qui a failli me tuer...!

Autre endroit magique : un bar à cocktail sur la 5ème avenue, où ils fournissent des couvertures à la tombée de la nuit !

Le shopping est également super interessant à NY, et on passe des heures au Century 21 où les prix défient toute concurrence. ET quand il n'y rien à acheter, il y a toujours de quoi s'amuser !

 

Puis autre pause culturelle avec visite de l'ONU :

On a fait ça juste après l'accident de ferry et l'évacuation de Time Square en se disant qu'on allait peut-être frôler aussi une tentative d'attentat. C'est d'ailleurs la 1ère info qu'ils donnent : c'est le 2ème bâtiment le plus visé pour les attentats, après la Maison Blanche.

Tu m'étonnes vu la position de la tour : complètement dégagée, idéale pour faire s'encastrer un avion...

A la sortie de l'ONU, Marie a failli faire une syncope. Etant donné que mon portable ne marchait pas, j'ai donné le numéro de tél de Marie à mes parents au cas où il y ait un problème. Et j'avais envoyé un mail pour dire que tout se passait bien (ce qui ne veut rien dire dans ma bouche puisque j'avais aussi écrit que tout allait "super bien" quand on était coincées aux Pays Bas dans notre container sans aucun moyen de partir et 2 jours sans papier d'identité. bref !)
Et ma mère a répondu par sms façon télégramme : "Papa parti internet fini. " A la sortie de l'ONU, je vois Marie qui sort son tél, lit le sms et vire au blanc-vert en disant : "Merde j'ai reçu un SMS super bizarre". En quelques secondes, elle s'est imaginé que ses parents s'étaient séparés, que son père avait quitté la maison et qu'il était parti avec les câbles internet.
- Je lui dis : Au fait il se peut que ça vienne de chez moi, j'ai donné ton numéro à mes parents
- Ah ben ça me rassure, j'allais prendre un billet retour moi avec un SMS pareil !!
En fait, le déchiffrage du SMS, c'était juste que mon père était parti qqs jours en vélo, et que comme ma mère ne sait pas se servir d'internet, il ne fallait plus que j'envoie de mails !

16 janvier 2012

New York - 4ème partie : Top of the Rock, Empire State Building, MET et MOMA

 

Nous continuons notre découverte de la Grande Pomme avec le Top of the Rock, qui surplombe tout NY avec ses 67 étages.

Du haut la vue est superbe :

Nous enchaînons sur l'Empire State Building à la tombée de la nuit, avec les lumières qui s'allument au fur et à mesure sur la nuit tombe : magnifique...

Petite pause culturelle avec le MET et le MOMA.

 

Au MOMA, je découvre l'expo temporaire de l'artiste Marina Abracovic, qui « pousse les frontières physiques et mentales à travers ses performances ». En résumé, elle fait des trucs complètement cinglés au premier abord.
A l'entrée un panneau "attention, les "performers" de cette exposition sont nus et certaines scènes peuvent heurter la sensibilité de certaines personnes"
Je rentre dans la 1ère salle pour me trouver face à une femme nue placardée contre un mur, qui tient en équilibre sur une espèce de selle de vélo, les bras et jambes écartées.

Un peu plus loin, une femme nue elle aussi avec un squelette sur elle.

Puis une vidéo d'une 3ème femme se masturbant avec un crâne et une autre qui se taillade le ventre en se dessinant une croix gammée avec un cutter.

Les abérations s'enchaînent :
- une blouse tâchée de sang sur un mur,
- Un couple à poil qui se regarde fixement pendant que des figurants passent au milieu d'eux en les bousculant,

- Une femme entrain de manger un oignon cru à pleines dents en pleurant,

- La vidéo d'une personne qui court se jeter contre un mur.. et qui refait ça 10 fois de suite.

L'artiste qui raconte son expérience : elle s'est mise sur une mezzanine pendant plusieurs jours sans s'alimenter. Jusque là, vu les délires de l'artiste, ça parait encore normal.. Sauf que les barreaux de l'échelle de la mezzanine n'étaient pas des barreaux normaux, mais... des couteaux.

Expérience spéciale, ce n'est rien de le dire...!!

 

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15 janvier 2012

New York - 3ème partie : Wall Street, Ground Zéro, Pont de Brooklyn, Time Square

Quand on pense à New York, nous viennent immédiatement en tête les buildings démesurés..
Et en effet, ils sont impressionnants : j’avais d'ailleurs constamment la tête en l’air et j’ai failli me prendre tous les poteaux.

 

A Ground Zéro (emplacement des 2 anciennes tours du World Trade Center), un vide sur lequel ils rebâtissent un chantier qui n’a pas beaucoup avancé en 9 ans.

Nous enchaînons sur Wall Street, où l'atmosphère est impressionnante au bas de tous ces buildings démesurés : on a l'impression d'être dans un monde parrallèle, où règne un silence auquel on n'est pas habitués à NY.

Nous nous baladons ensuite sur le pont de Brooklyn :



Pour nous récompenser, on est allées boire un verre de vin chaud smoothie

Après avoir évité l’accident du ferry, on frôle l’évacuation de Time Square à 2h près puisqu’ils ont cru à une 2ème tentative d’attentat !



 

Vu le monde, on comprend que Time Square soit l'objet de tentatives d'attentats :


On a l'impression d'être dans un jeu vidéo réel, avec un défilé d'images, de couleurs, de bruits.

14 janvier 2012

New York - 2ème partie : Harlem, Statue de la liberté, et ferry de Staten Island avec accident évité de justesse !

Le 1er jour, on découvre Harlem.

L’image que l'on a généralement de Harlem est fausse : on se sent immédiatement en complète sécurité. Et on découvre la gentillesse américaine : dès qu’on ouvre un plan, les gens approchent pour demander s’ils peuvent nous aider. Et dès qu’ils nous frôlent, ils se retournent pour s’excuser.

On retournera à Harlem le dimanche suivant, pour assister à une messe de gospel.
Une église était indiquée dans le guide, on s’y rend donc. Mais là, on nous annonce « pas de touristes » à cause de la fête des mères. Des gens devant nous ayant été refoulés aussi discutent avec une locale qui leur conseille d’aller à l’église un peu plus loin.On les suit pour arriver à une autre église, avec une file d’attente de touristes de près de 600 mètres..
On se met donc à la fin de la file, quand une française revient toute essoufflée rejoindre ses copines elles aussi dans la queue en leur disant : « J’en ai trouvé une autre, il n’y a personne ! Venez vite ! »
Du coup, nous les suivons jusqu'à une petite église avec effectivement beaucoup moins de monde.
Et on assiste à un quasi-spectacle !
Le prêtre est extraordinaire, on dirait qu’il est sous amphétamines. Il prête son serment en criant et en répétant « Hey Men » toutes les 30 secondes. Enfin le « Hey Men » c’est ce que j’ai cru pendant les ¾ de la messe… En fait c’était « Amen » prononcé en américain !!
Mais en même temps, il y a eu pire que moi : quand le prêtre a demandé aux mères de se lever pour que tout le monde applaudisse, 2 mecs français n’ayant pas compris se sont levés en même temps que les mamans !
Ensuite, le prêtre a pris dans les bras son fils pendant que sa femme chantait, lui a fait un bisou en passant une fois qu’elle avait fini de chanter !

Puis on tente une première expérience culinaire dans le fief américain : Starbucks. Infâme... Et pourtant, j'adore les Starbucks français.
Du coup, on enchaîne sur un dessert dans un autre endroit.
Et là, une pure merveille : une tarte au chocolat framboise avec pâte sablée au choc’.. J’ai seriné Marie pendant tout le reste
du voyage (càd les 15 jours) pour y retourner… ce qu’on a fait car elle n'en pouvait plus de m'entendre dire "Ahhh, la tarte au chocolat d'Harlem..."


Le tout accompagné d'un café et de son petit frère, l'expresso :



Puis direction le sud de Manhattan, où on découvre le NY des buildings, et la fameuse statue de la liberté. On prend le ferry qui nous emmène gratuitement sur Staten Island, une île où il n’y a rien à voir. .. juste des cookies à manger, ce dont on ne se prive pas, le temps que le ferry de retour arrive. L'avantage est de passer juste devant la statue de la liberté et de découvrir Manhattan depuis la mer : tout simplement magique...
    






Et quand on raconte le lendemain qu’on a pris le ferry, on nous dit : « Oh là là ! Mais vous avez évité l’accident alors ! »
Le lendemain du jour où on était dessus, un frein a cassé et le ferry s’est encastré dans l’embarcadère. Les personnes situées à l’avant se sont retrouvées aux urgences avec traumatismes crâniens et fractures. A un jour près, on y avait donc droit puisqu’on avait bien sûr trouvé le moyen de se faufiler pile à l’avant pour avoir la meilleure vue sur Manhattan !

12 janvier 2012

New-York - 1ère partie : A la découverte des clichés américains

Pour ce voyage à new York, je repars avec Marie, avec qui nous avions fait la cueillette de fraises aux Pays-Bas.
Nous mettons les pieds sur le sol américain vers midi heure locale, et nous mettons à la recherche de l'appartement dans lequel nous sommes invitées à loger pendant tout le séjour : une chance extraordinaire vu le prix des liters à NY. Une amie de la soeur de Marie nous accueille gracieusement sans même nous connaître !

Après une halte désaltérante, nous entrons donc dans l'immeuble, avec accueil et gardien 24h/24, comme dans un hôtel !
Situé au sud de Central Park, autrement dit : le TOP !!

Nous nous installons et je fais attention à ne pas trop étaler mon bordel...!

Dès le lendemain, nous partons à la découverte de New York !
Le drapeau américain est présent partout :


Et nous découvrons les clichés américains  :
    


 

  

 

En levant les yeux, on est impressionnées par les avions qui volent au-dessus de Manhattan, et frôlent les tours.
La première fois, on a l’impression de revivre le 11 septembre..

 



10 janvier 2012

Guadeloupe - 7ème partie : au coeur de Dean

A l'hôtel, il était interdit de sortir sur le balcon.
Mais au milieu de la nuit, en entendant des bourrasques sifflant à travers la baie vitrée, je suis bien sûr aller sentir par moi-même la force du vent !!
Le lendemain, réveil à 6h par le bruit du vent. On est restées bloquées à l’intérieur de l’hôtel.
Enfin là encore, j’ai quand même aller voulu filmer près de l’eau ;- )

dean

dean
Je joins à ce mail la vidéo tournée au bord de l’eau, au moment où on a tous failli avoir les pieds trempés par l’eau qui avait inondé la plage.



Dean1

Pendant cette journée cloîtrée, nous avons fait la connaissance du gardien.
Chargé de la surveillance, on a discuté un moment avec lui des cyclones. Et là, un mec se pointe et commence à se joindre à la conversation en disant qu’il est pompier, qu’il s’occupe d’une équipe de footballeurs à St Barthélémy et qu’il s’appelle Gérard.
Puis il nous dit qu’en fait il est venu nous parler parce qu’il avait un petit service à nous demander : qu’on lui passe de la crème dans le dos (traitement médical bien sûr).
Je lui ai conseillé d’étaler de la crème sur son dos, puis de se frotter contre le mur : solution très efficace.

Nous avons finalement mangé avec lui puis joué aux cartes, en inventant un nouveau jeu, la "strip belote".

Et Gérard est devenu notre ami n°11 en nous donnant son numéro de tél, bien sûr !
Plus tard, il me proposera carrément de revenir chez lui tous frais payés pendant ma prochaine semaine de vacances. Comme quoi ça paie de proposer un massage contre le mur !!
Rentrées dans notre chambre, nous avons découvert une belle inondation grâce au cyclone, que nous avons épongée tant bien que mal avec des serviettes.
Le lendemain, l’alerte a été levée, et les gens ont fait le bilan des plantations de bananes détruites, des plages à reconstruire, etc.
Des tracteurs ramenaient du sable sur les plages.
Rien à voir toutefois avec les dégâts de Martinique.
Mais c'était quand même bien impressionnant de vivre un cyclone, même si les conditions dans lesquelles nous l'avons vécu n'étaient bien entendu en aucun cas comparables à celles des guadeloupéens qui craignent chaque heure pour leur habitation, leurs plantations ou même leur propre vie selon le degré de puissance du cyclone..

Ensuite, le dernier jour a été consacré aux adieux.
Alison ayant été faire ses derniers achats à la boutique de l’hôtel, je suis allée prendre un verre avec Jean-Claude au bar, qui m’a invité dans ses studios « quand je voulais. »
Je lui ai promis une carte postale des montagnes et il a failli m’étouffer quand il m’a dit au revoir.

Alison traînant pour faire ses derniers achats et moi pour finir mon verre au bar, on a fait partir le mec de la navette avec ¼ d’h minutes de retard sur son planning.
Ça ne l’a pas empêché de devenir notre ami n° 12 en nous laissant un 12ème n° de tél.
Après un vol de nuit pendant lequel je n'ai pas fermé l'oeil, nous sommes rentrées crevées, le décalage horaire étant plus difficile dans le sens retour.
J’ai pu rassurer la famille qui n’avait pas eu de nouvelles de tout le séjour pour cause d’autarcie complète dûe au téléphone HS !
Ma mère me connaissant avait carrément redouté que j’aille jusqu’en Martinique exprès pour voir
là où le cyclone était le plus fort !!……………………………..

Et voilà pour la Guadeloupe !! Le prochain voyage arrive bientôt....!!
􀁈

9 janvier 2012

Guadeloupe - 6ème partie : rencontre avec DEAN : non pas un ami, un cyclone !!

Et puis un beau jour, par hasard pendant notre journée de canyoning, nous apprenons que s'annonce.... un CYCLONE !!!!
En Guadeloupe, il n’y a pas eu de vrai cyclone depuis 20 ans, depuis le passage d’Hugo. Alors qu’il y en ait un cette année, et qui plus est pendant notre séjour, c’était… inespéré !!
Voici ce qu’on a lu sur un journal le jeudi, jour où ils l’annonçaient en soirée :
 
Sans titre

dean

deandean
dean

Au début, c’était une tempête tropicale ; et dès le jeudi soir, ils l’ont annoncé en tant que cyclone de classe 1 puis 2. Il a finalement touché les Antilles en classe 3.
A la radio, ils incitaient les gens à aller faire leurs réserves en supermarché.
Dès le jeudi soir, nous avons donc été bloquées à l’hôtel, l’alerte rouge ayant été déclarée et le cyclone étant prévu dans la nuit.
On a reçu un sms de l’ami n°10, Freddy, qui proposait de tous nous retrouver à Pierre et Vacances où il séjournait avec ses potes parce que ce serait « plus drôle d’être tous enfermés au même endroit »
=> En effet, vachement drôle la proposition.

On pouvait suivre les messages météo toutes les heures affichés à l’hôtel, indiquant où était le cyclone et à quelle force il était attendu.
Alors on s’est branchées sur la chaîne guadeloupéenne, et on a cru avoir affaire à un bêtisier.
C’était une édition spéciale cyclone, où Yannis, un journaliste guadeloupéen, répondait à tous les appels des locaux en notant leurs questions et leur promettant d’appeler « Monsieur Météo France » dans les minutes qui viennent pour lui poser toutes ces questions. Ils avaient donné un n° pour les SMS et un autre pour les appels mais les gens appelaient sur le n° SMS et ça mettait Yannis hors de lui.
A imaginer avec l’accent bien sûr, ça donnait à peu près ça :

- Bon alooors, je prrrends encore un dernier appel et j’appelle Monsieur météo France. Oui, allô ? Oui ? Allô ? Allô ? Oui ! Posez votrrre question. Je vous écoute.
- Oui bonjourr, j’habite Basse Terre et je voulais savoirrr si le cyclone il va passer chez moi.
- Alors oui, je note, hein. Donc vous voulez savoir si le cyclone il va passer près de Basse Terrrre. Ok, j’ai noté. Allez, je prends encore un appel et après j’appelle météo France. Oui allô ? Vous êtes ?
- Ouai bonjourrr, alors moi j’ai des cabris à l’extérieur de la maison et je voulais savoir s’il fallait que je les rentrrre.
- Des cabris. Alors oui je note hein pour météo France. Mais vos cabris ils sont dans une cage fermée ou pas ?
- Ben une cage quoi
- Une cage avec des barreaux ou fermée ?
- Euhhh… Ben une cage normale hein jcrois.
- Oui mais une cage qui pourrait s’envoler si il y a du vent ?
- Ben je sais pas moi.
- Ben rentrez-les alorrrs.
- Oui mais si le vent il est pas suffisamment forrrt, ça sert à rien..
- Ben laissez-les dehors alorrrs, et vous verrez bien.
- Ben oui mais si le vent il souffle fort et qu’il emporte mes cabris ?
- Je vais poser la question à météo France. Appel suivant.

DRINGGG sur le tél des sms
- Ah non ! Ah non de non ! J’avais dit pas ce n° pour les sms ! Celui-là il est réservé pour les sms ! Allô ? Oui ?
- Oui bonjourrrr
- Oui bonjourrr, vous appelez sur le mauvais n° là
- Ah ben tant pis je raccroche alors et je vous envoie un sms
- Ben non, maintenant que vous y êtes, posez-moi votre question
- Non, non, je préfère par sms. Au revoir
- Bon. Maintenant je le répète : n’appelez plus sur le n° des SMS. Soyez disciplinés un peu ! Autre appel, oui ?
- Bonjourrr. Alors moi je dois aller voir ma mère demain qui habite Pointe à Pitre et je veux savoirr si je pourrais aller la voirrrrrr ?
- Alorrrs je note, hein. Et après j’appelle météo France. D’ailleurs je prends le dernier appel là et après j’appelle météo France.

DRINGGG sur le tél des sms
- NON là ça va plus. J’ai dit PAS CE NUMERO ! ALLO ? ALLO ? Monsieur je vous ai dit pas ce n°. Que voulez-vous savoir ?
- Bonjourrr, je veux savoirrrr si je dois mettre à l’abri ma vache ?
- Vous habitez où ?
- Je veux juste savoir si je dois mettre à l’abri ma vache
- Oui mais je dois savoirr où vous habitez pour poser la question à météo france
- …..
- Monsieur ? MONSIEUR ??
- Oui je suis là.
- Cette vache, c’est votre seul bien ?
- Oui
- Alors rentrez-là, ce sera mieux.
Bon j’appelle météo France. Allô météo France ?
- Service météo France bonjour.
- Bonjour je n’en ai pas pour longtemps ; j’ai récolté des questions d’habitants de la guadeloupe et je vais vous les poser pour répondre à leurs inquiétudes. Ça ne va pas durer longtemps. Alors il y a d’abord un premier habitant qui habite Basse Terre et qui
voudrait(…..)

20 minutes après, le mec était encore au tél avec Météo France !

A suivre : le cyclone en direct !!!

 

 

 

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Les aventures d'un chat noir
  • Ma vie est une succession de péripéties en tout genre, qui me valent le surnom de "Chat Noir". Racontant mes aventures à mes amis, ceux-ci me disaient tous "Tu devrais écrire un bouquin". Alors ça y est je me lance et je sors mon blog!
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