Guadeloupe - 2ème partie : Epices, pluie et rencontre de nos amis n° 2 et 3

La grand mère d'Alison connaissant un couple d’amis installés sur l’île, ils nous mettent en relation avec notre ami n°2 , Philippe, loueur de voiture et de jet skis.
Il nous loue une Twingo à un prix super intéressant pour les 15 jours, …et nous invite à boire un verre dès le lendemain !

Après avoir fait les réserves pour les apéros des 15 jours à venir, nous partons à l’aventure avec comme programme : départ de bon matin (les premiers jours, le décalage horaire étant encore frais, c’était facile. Après, l’heure de départ a subi un léger dérapage) et retour vers 19h.
Idéal pour des lève-tards/couche tards, le décalage horaire France-> Guadeloupe est plutôt pas mal.
On a juste eu un problème la première nuit : comme on devait récupérer la twingo, on a programmé le réveil à 9h. Il se trouve qu’on a oublié de le régler à l’heure locale et que celui-ci a sonné à 9h heure française, soit 3h du matin.
En voyant qu’il faisait encore nuit, on s’est dit qu’il y avait comme un léger problème…
On s’est donc recouchées en programmant l’heure locale cette fois..

Direction Pointe à Pitre pour cette 1ère journée :
Après avoir garé la voiture juste au-dessus de la mer (qui nous a valu une frayeur au moment de la reprendre puisque le démarrage en côte a commencé par un recul de qqs cms nous approchant dangereusement de la flotte..), on a commencé par le marché aux épices.



Et là, impossible de partir :
- Doudou, viens voir mes épices !
- Non chérie, viens ici, j’ai de la vanille : viens sentir ma vanille !
- Moi j’ai du cacao, Doudou, t’en veux combien ?
- Doudouuuuuuuuuuuu, viens me voirrrrrrrrr moi ! T’as jamais senti une vanille pareille !

Après avoir senti 10 gousses de vanille et 20 fois l’épice de columbo, on se fait embarquer par une petite bonne femme, Mémé Stache, qui nous prend chacune par un bras pour nous emmener au fond du marché pour sentir ses propres épices. On reste 20 minutes à tout sentir, tout goûter. Pour finalement arriver à la question fatidique : Non pas « Tu veux m’en acheter ? », mais : « Tu en prends combien ? » Vous aurez remarqué la légère différence, qui fait que dans ce cas précis, on ne peut pas répondre par la négative.
Elle nous refile plein d’épices sans entendre nos « Stop, ça va là » et nous demande avec un grand sourire : « ça fera 20 euros! » Pour compenser, on lui répond : « ça vaut bien une photo »


Pour finir notre périple à Pointe à Pitre, on se prend une bonne averse digne de la saison des pluies, avant de mettre 1h à retrouver la voiture, malgré un plan et les explications des gens.


On visite ensuite un fort ou plutôt un amas de ruines sans explications. On va donc voir un jeune avec mp3 sur les oreilles qui est là pour garder le fort payé à ne rien faire. On lui demande quelques infos historiques ; au début, il nous dit : « Ouais, mais alors vite fait hein »
Et puis finalement, il se prend au jeu, et nous parle de l’invasion des anglais pendant ¼ d’h, finissant par nous filer son n° de portable –devenant ainsi notre ami n° 3- et nous disant qu’ "il est prêt à nous emmener visiter les moindres recoins de l’île avec ses potes."
Nous rentrons ensuite à l’hôtel, où je constate que j’ai une éruption de boutons sur tout le ventre. A mon avis dû aux crevettes légèrement bleutées que j’ai mangé à midi. A moins que ce ne soit le mélange antibios-alcool-soleil… !